Le sénateur américain Bernie Sanders a déclaré que les médias devraient mettre l’accent sur les attaques israéliennes d’une « violence extrême à Gaza » plutôt que sur les manifestations pro-palestiniennes dans les universités américaines.
« Il est temps de se concentrer sur la violence extrême à Gaza, où environ 34 000 Palestiniens ont été tués et plus de 77 000 autres blessés, au lieu de se concentrer sur la violence que nous constatons dans les universités américaines », a écrit Bernie Sanders, dans un communiqué adressé aux médias publié mercredi 1er mai.
Le sénateur américain a invité les journalistes qui braquent leurs objectifs sur les manifestations dans les campus américains à se rendre à Gaza pour montrer les enfants qui ont été tués à cause de la politique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
«Montrez-nous les enfants qui ont perdu leurs membres. Montrez-nous la douleur et les tragédies qui s’y déroulent», s’est-il indigné.
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Le sénateur américain Bernie Sanders n’a pas manqué de faire remarquer la montée de «l’antisémitisme» mais aussi de « l’islamophobie » aux Etats-Unis, tout en soulignant que tenir Benjamin Netanyahu et son gouvernement pour responsables de la violence ne constitue pas une hostilité envers le judaïsme.
Bernie Sanders : « Netanyahu se livre à un nettoyage ethnique dans la bande de Gaza »
Bernie Sanders a déclaré, dans un entretien accordé à CNN le 28 avril, qu’ «il ne fait aucun doute que Netanyahu se livre à un nettoyage ethnique dans la bande de Gaza, en déplaçant 80 % de sa population».
Selon le sénateur démocrate « accuser Israël d’avoir tué 33 000 Palestiniens n’est pas de l’antisémitisme, mais plutôt un rappel des faits ».
Sanders a souligné que « l’antisémitisme est immonde », tout en déclarant que « ce que le gouvernement Netanyahu fait à Gaza est sans précédent ».
Le 18 avril dernier, des étudiants qui s’opposaient à la guerre israélienne dans la bande de Gaza ont entamé un sit-in sur le campus de l’université Columbia à New York, exigeant que son administration mette fin à sa coopération académique avec les universités israéliennes et retire ses investissements dans les entreprises qui soutiennent l’occupation des territoires palestiniens.
Avec l’intervention des forces de police et l’arrestation de dizaines d’étudiants, les manifestations se sont étendues à des dizaines d’universités aux États-Unis, dont des universités de premier plan comme Harvard, George Washington, New York, Yale, le Massachusetts Institute de technologie et Caroline du Nord.
Plus tard, le mouvement étudiant sans précédent organisé en faveur de la Palestine aux États-Unis s’est étendu aux universités de pays comme la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et l’Inde, qui ont tous été les théâtres de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines exigeant la fin à la guerre sur Gaza et le boycott des entreprises qui livrent des armes à Israël.
