- La CAF a maintenu la finale controversée RS Berkane – Zamalek malgré les réserves algériennes.
- Le TAS devrait statuer sur le fond dans l’affaire soulevée par l’USM Alger et la FAF.
Le stade municipale de Berkane abritera ce dimanche 12 mai la finale aller controversée de la Coupe de la CAF entre le RS Berkane du Maroc et le Zamalek d’Egypte.
Et pour cause, l’excitation entourant cet événement sportif a été ternie par les tensions et les controverses qui ont secoué le monde du football africain, sur fond de tractations douteuses révélant au grand jour la gravité de la crise des instances sportives africaines.
En effet, la finale de la Coupe de la CAF aura bien lieu malgré les plaintes déposées par l’USM Alger et la Fédération algérienne de football (FAF) auprès du Tribunal arbitral sportif (TAS).
La suspension temporaire de la finale de la Coupe de la CAF n’a pas été retenue par la présidente de la chambre arbitrale d’appel de l’instance de Lausanne.
Le dossier du maillot controversé poursuivra son instruction et son examen auprès du TAS de Lausanne suivant sa propre temporalité.
Mais, entretemps, cette décision a laissé le champ libre à la CAF qui a maintenu le match, malgré les objections algériennes concernant le maillot controversé du RS Berkane, club cher à Faouzi Lakjaa, l’influent président de la FRMF.
Le RS Berkane a beau arborer la carte géographique d’un Maroc incluant le territoire du Sahara occidental dont le dossier est sur les bureaux des Nations unis, la CAF, elle, n’y a vu que du vent. Pour la Commission interclubs de la Confédération africaine, l’équipement du RS Berkane est bien « valide » et ne porterait aucun message politique.
Or, si l’on en croit un juriste spécialisé dans ce genre d’affaires, le TAS va certainement prendre une décision en se conformant aux règles de la FIFA lesquelles interdisent tout message politique ou religieux d’ailleurs sur les équipements des footballeurs et autres acteurs officiels (différents staffs).
Le hic, c’est que la décision en faveur de la partie algérienne plaignante n’aura pas d’effet rétroactif ! Et c’est sur cette « faille juridique » qu’ont joué la Fédération marocaine et leurs serviteurs de la CAF.
L’USM Alger, tenant du titre précédent, a été écartée par la décision de la Confédération africaine de football (CAF), sous la présidence du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, alors qu’on aurait dû tenir compte des réserves algériennes.
« Le siège de la CAF se situe en Egypte, les décisions sont prises au Maroc»
Ce qui n’a pas manqué de soulever des questions sur l’indépendance et la transparence de la CAF. D’ailleurs, l’ancien attaquant de la sélection égyptienne, Ahmed Hossam, également connu sous le nom de Mido, a lancé des accusations graves contre l’organisation, dénonçant ce qu’il considère comme une mainmise du Maroc sur la CAF.
Dans une interview à la presse égyptienne, Mido a déclaré : « Le siège social de la CAF se situe en Egypte mais les décisions sont prises au Maroc. Ils (le Maroc) nous ont laissé le bâtiment de la CAF et ils ont pris en charge toutes les instances du football africain. Tout ceci a été planifié il y a 10 ans »
L’international égyptien accuse ouvertement et en des termes on ne peut plus clairs le Maroc de manipuler les affaires du football africain.
Ces critiques soulèvent des questions sérieuses sur l’intégrité de la CAF, déjà ébranlée par une série de scandales et de controverses. Surtout dans l’éventualité où le TAS viendrait à prendre une décision en faveur du club algérien. Wait and see.
Hamid Banoune
Encore un journal qui va dans la ligne éditoriale du pouvoir d’Alger… triste…
Excellent , match en perspective entre les 2 meilleurs nations Africaines, et félicitations au maroc qui est toujours dans une finale et qui gère de main de maître le foot africain, qui a permis d’avoir pendant ce reigne marocain une equipe africaine en 1/2 finale de la coupe du monde , bonne continuation au amroc la force tranquille, n’en deplaise aux aigris
Encore une bataille perdue d’avance ! Arrêtez de politiser le foot !