Une longue liste de 24 romans en arabe, en tamazight et en français a été retenue pour la 7e édition du Grand prix Assia-Djebar, a annoncé dimanche 26 mai l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep) dans un communiqué.
Un total de 150 romans ont été remis par les éditeurs dont 86 en Arabe, 10 en Tamazight et 55 autres en français, selon le jury du grand prix Assia-Djebar.
Une liste courte « sera rendue publique en juin», avant la cérémonie de remise des prix, prévue le 30 juin, précise la même source.
En langue arabe, la longue liste met en lice 12 romanciers : Samia Bendris, Zakia Allal, Mohamed Kadik, Maamar Hadjidj, Hmida Chenoufi, Leila Ayoune, Ali Hadjersi, Abdelkader Djaafri, Zahra Kechaoui, Hamidi Bencharef, Farès Kibeche et Inaam Bayoud.
Les romans «Abbuh» d’Amrane Salem, «Tezgertirga» de Bellal Tilelli, «Tadist Yettwanealen» de Zohra Aoudia, «Tawkilt Tamcumt» de Tighilt Rachid et «1954 Talalit n usirem» de Kerrache Hachemi sont retenus dans la longue liste en langue amazighe.
En langue française, le jury a retenu 7 romans : «De Glace et de Feu» d’El Kenz Suzanne, «Les gens du peuplier» d’Arezki Metref, «Molière m’a tuer» de Salah Guermiche, «Le bouclier de Massinissa» de Gasmia Ahmed, «Robba la Berbère donatiste» de Driss Reffas, «Sin, la lune en miettes» de Abdelaziz Otmani et «Terminus Babel» de Mustapha Benfodil.
Le jury, présidé par l’universitaire et spécialiste du patrimoine et de la littérature populaire, Abdelhamid Bourayou, compte des critiques, traducteurs, universitaires, poètes dont la critique et universitaire Amina Belala, la poétesse et traductrice Lamis Saidi, le journaliste et écrivain Ahmed Ayad et le chercheur universitaire Mohamed Ouzegla.
Le Grand prix Assia-Djebar, du nom de la romancière algérienne Fatima-Zohra Imalhayen (1936- 2015) récompense les meilleures œuvres de fiction (en arabe, en tamazight et en français), éditées en Algérie et écrites par des auteurs algériens.
Créé en 2015, il vise à promouvoir la littérature algérienne et à lui donner une audience internationale.
En 2023, le Grand prix Assia Djebar a été attribué à Abdallah Kerroum pour son roman en Arabe «Ettarhane», à Muhend Akli Salhi pour son roman en Tamazight «Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin» et à Mohamed Abdallah pour «Le vent a dit son nom», roman d’expression française.
——–La littérature algérienne dépasse le cadre territorial DZ représenté par des maisons d’édition dont la plupart n’ont pas de comités de lecture reconnus ou identifies puisque encadres par des journalistes spécialisés dans la censure depuis des décennies ! Et puis comment peut-ont être fiers de sponsoriser le Grand Prix Assia Djebbar fille de la famille révolutionnaire , grande écrivaine du terroir et résidente en Algérie post Indépendance qui accepte de devenir tout a coup Académicienne française en acceptant la nationalité gauloise ? Savez-vous que la majorité des auteurs algériens résidant en Algérie sont édités a l’étranger et dans plusieurs espaces linguistiques ? La France garde d’ailleurs sous « »séquestre éditorial » » la plupart d’entre eux en ne leur assurant aucune promotion éditoriale et encore moins médiatique lorsqu’ils ne remplissent pas les conditions d’un parrainage du »néo -harkisme culturel » suggéré et expérimenté sur certains supplétifs connus et venus d’Algérie pour acquérir la nationalité …métropolitaine ! Loin de moi l’idée d’exclure les écrivant{s} des différentes générations de l’émigration algérienne depuis la WW1 qui revendiquent leur algérianité à travers leurs textes et qui devraient faire partie de la population statistique lettrée ciblée par les Prix distribués en Algérie et au CCA de Paris au delà d’un corporatisme journalistique et politicien ambiant qui en fait un non-évènement tant du point de vue littéraire que statistique !