Sonatrach compte investir 50 milliards de dollars d’ici à 2028, a indiqué le PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures Rachid Hachichi à l’agence de presse qatarienne QNA.
«Le PDG de la société énergétique algérienne Sonatrach, Rachid Hachichi, a révélé que son entreprise a alloué, au cours de l’année en cours, des investissements d’une valeur de 8,8 milliards de dollars sur un portefeuille total d’investissements algérien d’une valeur de 50 milliards de dollars, pour quatre ans jusqu’en 2028», rapporte QNA.
71% de la valeur totale des investissements sont consacrés à l’exploration et à la production de gaz, 18% au secteur du raffinage et de la pétrochimie, 5% au secteur de la liquéfaction et de la séparation et enfin 4% au secteur du transport par pipeline.
Les exportations de gaz par gazoduc vers l’Europe ont atteint 35 milliards de mètres cubes en 2023 et l’Algérie est prête à «améliorer le potentiel du secteur gazier pour fournir des quantités supplémentaires de gaz sur les marchés nationaux et mondiaux, notamment en Europe», a indiqué Rachid Hachichi.
A cet effet, un plan est en cours d’élaboration pour approvisionner le marché avec plus de 110 milliards de mètres cubes de gaz au cours des cinq prochaines années, a souligné Hachichi.
Le PDG de Sonatarch a ajouté que la production de l’Algérie en gaz naturel liquéfié (GNL) a atteint 56 millions de mètres cubes, lui permettant d’approvisionner les clients du bassin méditerranéen, de l’Europe de l’Ouest et du Nord et de l’Asie.
Il a souligné que l’approvisionnement en GNL de ces entités dépend des conditions opérationnelles et commerciales disponibles, puisque Sonatrach compte essentiellement sur une flotte géante de 7 méthaniers.
«Sonatrach possède une capacité de production estimée à 136 milliards de mètres cubes annuels de gaz naturel primaire, auxquels s’ajoutent 29 millions de mètres cubes annuels de GNL et 9,4 millions de tonnes annuelles de gaz de pétrole liquéfié (GPL), tandis que la capacité de production de le gaz condensé représente 8,3 millions de tonnes par an», a rapporté QNA.
Concernant le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) organisé par l’Algérie, Hachichi a affirmé que le gaz sera la source clé de la transition énergétique dans la période à venir, ajoutant qu’il plaide pour cette orientation.
En conclusion, Rachid Hachichi a affirmé que Sonatrach a pris des mesures de réduction des émissions et de combustion du gaz dans le but de réduire l’empreinte carbone de l’industrie gazière, affirmant que l’entreprise a fixé un seuil fixe d’empreinte carbone.
S. Aklid
Une touche de modestie nous irait mieux, nous ne sommes ni de géants ni des nains dans ce domaine, quant à la flotte géante de méthaniers , ce n’est plus la cas.
En effet, relativement à la flotte mondiale nous étions bien classés dans les années 78/80, que d’eau est passée sous les ponts du transport GNL.
L’Algérie a le mérite d’avoir été l’un des rares pays à développer le GNL (liquéfaction et Transport), bien que nous disposions déjà de la CAMEL d’Arzew branchée au premier Gazoduc de la Sothra (Hassi R’mel-Arzew) depuis la fin des années 1950.
Les contrat El Paso (USA) et la venue des industriels US, Pulmann Keelog , Bechtel … , ont permis la réalisation des premiers trains de liquéfaction de taille continentale.
Au delà de l’aspect commercial de l’exportation du gaz naturel sa partie aval est le meilleur moyen de fructifier cette énergie qui reste tout de même fossile.
D’autres industries nécessitant le gaz naturel comme énergie et comme matière première seraient les mieux à servir le pays en terme de valeur ajoutée et d’emploi !