Le ministère des Affaires Etrangères et de la Communauté nationale à l’étranger (MAE) a apporté mardi 23 avril une clarification concernant le dossier du rapatriement des Algériens décédés à l’étranger, soulevé par Diasporadz le 15 avril dernier.
« Après la publication de plusieurs articles de presse et la multiplication des sorties médiatiques et afin d’éviter tout amalgame laissé par certaines déclarations », le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné que « la prise en charge des frais de rapatriement vers l’Algérie des dépouilles mortelles des Algériens décédés à l’étranger est assurée par l’Etat algérien, en vertu des dispositions de l’article 72 de le loi de finances, au titre de l’année 2023 ».
Cet article a amendé l’article 165 de la loi de finances complémentaire de 2021, qui limitait la prise en charge à la seule catégorie de « nécessiteux ou dont les familles justifient l’insuffisance des moyens de financement permettant la prise en charge de rapatriement ».
En effet, la mise en place de ce dispositif est en cours depuis 2023, date d’entrée en vigueur de la loi de finances 2023. Ainsi, les nationaux algériens résidents ou non-résidents, y compris ceux en situation irrégulière, décédés hors du territoire national, sont concernés par la prise en charge des frais de rapatriement de leurs dépouilles indépendamment de leurs situations financières.
La prise en charge couvre les frais de transport terrestre dans le pays de décès, transport aérien vers l’Algérie ainsi que les frais des actes préalables (toilette mortuaire, la mise en cercueil, éventuels frais administratifs et taxes).
En effet, le co-président de la Chambre syndicale des services funéraires affinitaires, Méziane Benarab, a expliqué à Diasporadz les modalités pratiques de la prise en charge du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger.
Méziane Benarab a regretté le fait que le mécanisme de prise en charge du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger « n’a pas été accompagné d’une action d’information à même de permettre aux familles et aux professionnels du funéraire de saisir et de comprendre les modalités ».
Samira B. B.