samedi, 27 juillet 2024
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Des enseignantes contractuelles licenciées après leurs congés de maternité

Des enseignantes contractuelles occupant des postes vacants ont été licenciées parce qu’elles sont parties en congé de maternité, une «injustice» qu’aucune autorité ne semble prête à réparer pour le moment.

Des directeurs d’école ont en effet mis fin aux contrats des enseignantes contractuelles parties en congé de maternité et procédé à leur remplacement, sans aurtre préavis.

Il n’est pas question de laisser des classes sans enseignant, pendant de longues périodes, estiment ces directeurs d’établissement scolaire. «Cela perturbe la scolarité des élèves et cause des retards dans le suivi des programmes scolaires», se justifient-ils.

Mais ces décisions de licenciements sont prises au mépris de la loi qui protège pourtant les enseignantes contractuelles, notamment en période de grosse.

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«Durant les périodes pré et post-natales, la femme recrutée par contrat à durée déterminée ou indéterminée bénéficie du congé de maternité, conformément à la législation en vigueur», stipule l’article 52 du décret présidentiel publié dans le Journal Officiel de la République algérienne (JORA) en date du 30 septembre 2007.

Les enseignantes dénoncent une « injustice »

Deux jeunes mamans, enseignantes contractuelles, ont été sommées par leurs directeurs de mettre fin à leurs congés de maternité et reprendre le chemin des classes, une semaine après leur accouchement, sous peines d’être licenciées, rapporte le journal arabophone Echourouk.

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Là encore l’article 53 du même décret présidentiel est clair : «Pendant une période d’une année, à compter de l’expiration du congé de maternité, la mère allaitant son enfant dispose chaque jour de deux (2) heures d’absence payées pendant les six (6) premiers mois et d’une (1) heure pendant les six (6) derniers mois.»

Ces enseignantes contractuelles, licenciées après leur congé de maternité, ne savent plus à quel saint se vouer pour les rétablir dans leurs droits et réparer ce qu’elles dénoncent comme une «injustice».

Samira B. B.

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