lundi, 20 mai 2024
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Le président du gouvernement espagnol en visite officielle au Maroc mercredi

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez se rendra mercredi 21 février au Maroc pour une nouvelle visite officielle, près de deux ans après la fin d’une crise diplomatique bilatérale rendue possible par le revirement de Madrid sur le Sahara occidental.

« Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, effectuera mercredi un voyage officiel au Maroc », a annoncé la présidence du gouvernement espagnol dans un communiqué succinct.

« Le Maroc est un pays voisin, ami, et un allié stratégique de l’Espagne dans tous les domaines. Cette visite (…) souligne les liens profonds qui unissent les deux pays », a ajouté la présidence du gouvernement espagnol, sans donner de précisions sur les entretiens.

M. Sánchez, un socialiste qui est au pouvoir en Espagne depuis 2018, sera accompagné de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

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Cette visite de M. Sánchez au Maroc sera sa troisième depuis la fin, en mars 2022, d’une crise diplomatique entre Madrid et Rabat.

Le Premier ministre espagnol s’y était rendu en avril 2022 pour sceller avec le roi Mohammed VI la réconciliation entre leurs deux pays. Il y était ensuite allé en février 2023 pour un sommet bilatéral mais sans être reçu par le souverain.

La normalisation des relations bilatérales avait été rendue possible par la décision de l’Espagne de soutenir publiquement le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental.

Ce revirement, après des décennies de neutralité sur la question sensible du statut de cette ancienne colonie espagnole, avait été critiqué par l’ensemble des formations politiques espagnoles, à l’exception des socialistes de M. Sánchez.

La crise entre Madrid et Rabat avait été provoquée par l’accueil en Espagne en avril 2021 du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, un ennemi juré du Maroc, pour y être soigné du Covid-19.

Le point culminant de cette brouille avait été l’arrivée soudaine en deux jours, en mai 2021, de plus de 10 000 migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta à la faveur d’un relâchement des contrôles marocains.

Madrid avait alors dénoncé un « chantage » et une « agression » de la part de Rabat, qui avait, pour sa part, rappelé son ambassadrice en Espagne. Elle n’y était retournée qu’en mars 2022.

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