- Qualification du PSG à la finale de la Ligue des Champions est historique.
- Le PSG affrontera l’Inter Milan, tombeur du FC Barcelone, le 31 mai à 21h00 à l’Allianz Arena de Munich.
Paris, ville lumière, resplendissait plus que jamais sous le regard bienveillant de la Dame de fer. À quelques pas du Parc des Princes, la Tour Eiffel, drapée des couleurs de la fête, scintillait dans la nuit, illuminant une capitale en liesse. C’était une soirée de ferveur populaire, marquée par la qualification historique du Paris Saint-Germain (PSG) pour la finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes : la Ligue des champions.
Le football touche au sublime lorsqu’il fait écho à l’Histoire. Et ce mercredi soir, à la veille du 8 Mai – jour de mémoire, de victoire sur la barbarie, date de la capitulation nazie en 1945 et symbole de la chute des idéologies totalitaires en Europe – le PSG a, à sa manière, écrit sa propre page de bravoure en renversant Arsenal dans une demi-finale retour haletante. Une épopée moderne, forgée dans la résilience et l’intelligence collective, sous les lumières d’un Paris qui recommence à croire.
Paris tient bon, frappe juste et file en finale
Malgré une entame de match asphyxiante sous la pression londonienne, le PSG, fort de son avantage acquis à l’aller (1-0), a tenu bon, pliant sans rompre face à des Gunners affamés. Arsenal, fidèle à son style vertical et intense, a imposé un pressing haut, contraignant les Parisiens à reculer et à multiplier les dégagements approximatifs. Dès les premières minutes, les occasions anglaises se sont multipliées : Martinelli a buté sur Donnarumma (5e), puis Rice a vu sa frappe des 25 mètres détournée par le géant italien (12e). Mais la muraille parisienne, articulée autour d’un Marquinhos impérial, a résisté.
Et comme souvent dans les grandes soirées européennes, c’est dans la douleur que Paris a trouvé la lumière. Délivré par une volée splendide de Fabián Ruiz (27e), le Parc a exulté. Ensuite, fidèle à un plan de jeu fondé sur la compacité défensive et des transitions rapide, Paris a piqué là où ça fait mal. Hakimi a surgi en contre (72e) après un penalty manqué par Vitinha, exploitant un ballon perdu dans l’élan offensif anglais. Même si Saka a brièvement ravivé l’espoir londonien (76e), le verrou parisien n’a plus sauté. Donnarumma, auteur de plusieurs parades décisives (notamment face à Ødegaard à la 80e), a fermé les portes du rêve aux Gunners, inefficaces malgré leur domination territoriale.
Le PSG s’impose 2-1 au Parc des Princes, concluant cette double confrontation par un 3-1 logique et maîtrisé sur l’ensemble des deux matchs. Avec autorité, Paris a renversé Arsenal, s’envolant vers la finale avec une maîtrise tactique et un réalisme dignes des grandes épopées continentales.
La consécration d’un collectif
Cette équipe parisienne, que peu l’imaginaient à ce stade de la compétition, a déjoué les attentes. Luis Enrique, artisan discret mais visionnaire, a su transformer un groupe en un collectif.
Le PSG a muté. Un bloc qui avance ensemble, qui recule ensemble, qui ne laisse aucune place à l’ego. Le ballon circule, les efforts sont partagés et la gloire se conjugue au pluriel.
Marquinhos, capitaine silencieux mais exemplaire, a tenu la maison avec une autorité tranquille, éteignant les feux sans jamais hausser le ton. À ses côtés, Désiré Doué, 19 ans à peine, a joué avec la maturité d’un vétéran, précis et audacieux dans ses choix. Sur le flanc droit, Achraf Hakimi a retrouvé sa verticalité et son tranchant, avalant les mètres avec la rage de ses grands soirs.
Dembélé, lui, a fait trembler les défenses adverses : décisif, virevoltant, il a été le détonateur d’une équipe qui montre la voie à chaque fois que le doute rôde.
Barcola, insaisissable, a semé le désordre balle au pied, percutant sans relâche dans les intervalles. Et derrière, comme un roc, Gianluigi Donnarumma s’est dressé en rempart impérial, multipliant les arrêts avec une sérénité glaçante. Rassurant, dominateur, le portier italien a encore rappelé pourquoi Paris peut rêver plus grand
Oui, ce PSG-là a changé. Il ne brille plus par ses individualités, mais par sa cohésion. Et désormais, à Paris, la seule vedette s’appelle tout simplement : l’Équipe.
Paris a rendez-vous avec l’Histoire
Le technicien espagnol Luis Enrique réussira-t-il à offrir la toute première couronne continentale aux Princes du Parc ? La réponse tombera lors de la nuit fatidique du 31 mai prochain, à l’Allianz Arena,à Munich.
Paris affrontera l’Inter Milan, tombeur du FC Barcelone, probablement la meilleure équipe de la saison. Ce sera plus qu’une finale : ce sera un choc de légendes, de styles, de mémoires.
D’un côté, un géant italien en quête d’un quatrième sacre. De l’autre, un PSG en quête d’Histoire. Une étoile, une seule, mais celle que tout un club attend depuis sa création.
L’Europe n’a jamais été aussi proche. Le rêve parisien est vivant. Et cette fois, il semble guidé non par les caprices du destin, mais par la force tranquille d’un groupe prêt à tout.
Sur quelle chaine suivre la finale PSG – Inter Milan ?
Bonne nouvelle pour les fans du football qui n’ont que la TNT. La finale de la Ligue des champions qui opposera le PSG à l’Inter Milan le 31 mai à 21h00 l’Allianz Arena de Munich sera diffusée en clair sur M6.
« Pour la première fois de son histoire, M6 sera le diffuseur officiel en clair de la finale de Ligue des champions en 2025, 2026 et 2027, la plus prestigieuse des compétitions européennes des clubs », s’est réjouit le groupe M6 dans un communiqué.
Hamid Banoune