Accusé de corruption, le vice-président du Rassemblement national (RN), David Rachline, a annoncé mardi 2 décembre sa démission de ses fonctions au sein du parti.
Dans un communiqué, David Rachline explique avoir pris cette décision de démission « pour éviter que les accusations médiatiques (corruption, ndlr) portées à (son) encontre ne soient utilisées de façon malveillante pour nuire à la dynamique du RN ».
Rachline reste maire de Fréjus
S’il conserve son adhésion au parti d’extrême droite, l’actuel maire de Fréjus ne sollicitera pas l’investiture du parti pour les municipales de mars 2026.
Il entend se présenter en candidat indépendant, affirmant que sa priorité demeure « la gestion quotidienne de ma ville, son développement et l’amélioration continue de la qualité de vie de ses habitants ».
Marine Le Pen prend ses distances
Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait déclaré sur BFMTV qu’elle ne souhaitait pas que David Rachline conserve son poste de vice-président du RN.
« C’est en voie de règlement », avait-elle ajouté, sans s’étendre davantage sur le sujet.
Des affaires judiciaires en cours
Cette démission intervient alors que Rachline est impliqué dans plusieurs procédures. En septembre dernier, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Draguignan pour des faits de « prise illégale d’intérêts », avec un jugement attendu fin janvier 2026.
Il est également visé par une enquête pour favoritisme et soupçonné de corruption dans l’attribution de marchés publics à Fréjus.
Samira B. B./Agences
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