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Brahim Saci au café L’Impondérable : « Les poèmes sont mes ailes et ma prison »

Brahim Saci et de Youcef Zirem au café littéraire parisien L’Impondérable, dimanche 21 avril. Photo Diasporadz

Le Café littéraire L’Impondérable de ce dimanche 21 avril a été un moment exceptionnel où les univers artistiques de Brahim Saci et de Youcef Zirem se sont entrelacés dans un tourbillon de poésie et de partage.

Organisé au café l’impondérable de Paris, cet événement a attiré une assistance nombreuse, venue célébrer la sortie du 16ème livre de poésie de Brahim Saci, “L’éclaircie Fugitive ».

Avant le début du chef-d’œuvre de fine animation du charismatique l’écrivain Youcef Zirem, un hommage émouvant a été rendu aux militants et aux victimes du combat identitaire amazigh, à l’occasion du 44e anniversaire du Printemps berbère.

Puis, Brahim Saci a présenté son dernier recueil, explorant les thèmes de l’amour, de la déception, des doutes, de l’espoir et de la liberté, etc.

Au cœur des échanges, sa sensibilité artistique, son engagement social et sa générosité ont été mis en lumière, tout comme son exploration des questions d’identité, de nostalgie et de spiritualité.

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Le poète éblouit ses convives par une éclaircie de mots en évoquant fièrement son amitié de longue date avec Youcef Zirem. L’auteur de «La cinquième Mascarade», «Les étoiles se souviennent de tout» et tant d’autres chefs-d’œuvres, a joué un rôle prééminent dans le réveil de sa passion poétique en langue française.

«L’amitié avec Youcef Zirem a été une source d’inspiration et d’encouragement pour moi. Son soutien inconditionnel et ses conseils avisés ont joué un rôle crucial dans mon parcours d’écrivain. Sa présence en tant que mentor m’a permis de trouver ma voie dans le monde de l’écriture et a profondément influencé mon processus créatif. À travers nos échanges et nos discussions, j’ai pu affiner ma perception de la vie et de l’art, en puisant dans son expérience et sa sagesse. Ainsi, je considère notre amitié comme une bénédiction qui a enrichi ma vie tant sur le plan personnel que professionnel.»

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La soirée s’est ensuite poursuivie par un riche débat, où les questions fusent, portant sur la continuité de l’influence artistique de Brahim Saci, son rôle en tant que poète voyageur et la signification profonde de ses poèmes. Les participants ont également exploré la nouvelle passion de Brahim Saci pour l’écriture journalistique, et ses contributions au Matin d’Algérie ont été saluées comme une extension naturelle de son expression artistique.

«Ma nouvelle passion pour le journalisme, que je manifeste à travers mes contributions au journal Le Matin d’Algérie, reflète mon engagement envers la promotion de la culture et des arts. Mes entretiens avec des femmes et des hommes de lettres ainsi que des artistes de divers horizons culturels témoignent de mon désir de mettre en lumière les voix créatives et les talents émergents.

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En m’impliquant dans le journalisme culturel, j’élargis mon champ d’action au-delà de ma création artistique personnelle, offrant une plateforme aux autres artistes pour partager leurs perspectives et leurs œuvres avec un public plus large. Mes entretiens peuvent être perçus comme une tentative de tisser des liens au sein de la communauté artistique et de promouvoir la diversité culturelle. De plus, mes contributions journalistiques me permettent d’explorer de nouveaux domaines d’expression et d’enrichir mon propre travail artistique en entrant en contact avec différentes formes d’art et en échangeant des idées avec d’autres créateurs. Cela démontre ma volonté d’évoluer en tant qu’artiste et de contribuer activement à la vie culturelle et intellectuelle de ma communauté et au-delà. »

Après ces échanges riches en émotion et en réflexion, la soirée s’est conclue dans une ambiance festive, avec la dégustation d’un succulent couscous « AMAKFOUL » offert par les hôtes du lieu, Mourad et Sofiane. La musique a ensuite pris le relais, avec la participation de grands artistes d’expressions kabyles,à l’instare de Ahmed Amzal, Moh Smail,Kamel Mezani et Brahim Saci accompagnaient des musiciens Hakim, Amdan et Azzedine, apportant une touche finale envoûtante à cette soirée mémorable.

Ce Café littéraire a été bien plus qu’une simple rencontre entre artistes : il a été un véritable moment de partage, d’inspiration et de célébration de la culture et de la poésie.

Hamid Banoune

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