À l’occasion du 40ᵉ jour du décès d’Ali Ait Ouazou, ses frères et ses sœurs invitent tous ceux qui l’ont connu et aimé à avoir une pieuse pensée en sa mémoire.
Cela fait 40 jours, 40 jours sans entendre ta voix et ton rire, ce rire qui hante la maison et nos âmes.
La terre qui t’a vu naître et grandir t’a rappelé à elle à quelques jours de ton ultime départ ; elle t’a arraché à ceux qui t’aiment.
Chaque jour, nous nous remémorons tous les moments passés ensemble, pour témoigner de ta grandeur, de la personne que tu étais, que tu incarnais.
Tu étais le prêtre de l’impossible.
Tu étais le créateur de rêves.
Tu étais le nourricier de la solidarité.
Tu étais le chasseur de l’ignorance.
Tu étais le thérapeute de l’angoisse.
Tu étais le sentinelle des libertés.
Tu étais l’archéologue des traditions.
Tu étais le défenseur de la dignité.
Tu étais le géniteur de l’humanisme…
Combien de ponts as-tu construits vers les cœurs des gens avec tes belles paroles ?
Combien de vies as-tu touchées par tes actes, par cette bonté démesurée qui te définissait ?
Aujourd’hui, la mort nous sépare, mais c’est ta mémoire qui nous retient debout.
Nous cherchons un peu de réconfort dans ce que nous avons vécu, car le présent et l’avenir nous semblent trop sombres sans toi.
Ta vie a été brève, bien trop brève.
Merci pour tout ce que tu as été.
Pour tout ce que tu as donné.
Pour tout ce que tu as laissé derrière toi,
ces traces lumineuses que rien n’effacera.
Nous continuerons à faire vivre ta lumière, à raconter qui tu étais, à entretenir ta mémoire pour qu’elle ne s’éteigne jamais, car ta grandeur se mesure à ce que tu as semé dans nos cœurs.
Si tu savais comment les gens parlent de toi, tu comprendrais que tout ce que tu as accompli en valait la peine.
Jean d’Ormesson écrivait :
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Adieu, Aliluc. Repose en paix.
Tes frères et tes sœurs
