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Saci Zouhra, née Cherf : Héritage d’amour et d’humanité

Saci Zouhra Cherf

Saci Zouhra, née Cherf, s'en est allée à l'âge de 89 ans.

Saci Zouhra, née Cherf, originaire de Zekri, nous a quittés le vendredi 5 septembre 2025, à Aubervilliers, à l’âge de 89 ans. Après avoir affronté avec un courage exemplaire une longue maladie, elle s’en est allée paisiblement, laissant derrière elle un héritage de force, de résilience et d’amour.

Tout au long de cette épreuve, Saci Zouhra, née Cherf, a fait preuve d’une dignité et d’une sérénité remarquables, qualités qui ont toujours été au cœur de son caractère. Que sa noble âme repose en paix, entourée de la tranquillité et de la douceur qu’elle a su transmettre à tous ceux qui l’ont connue.

Na Zouhra, comme l’appelaient affectueusement ses proches, était bien plus qu’une simple mère, sœur, tante ou amie. Elle représentait un véritable pilier, un phare lumineux dans la vie de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin. Sa présence réconfortante et sa force tranquille apportaient un appui solide dans les moments difficiles, tandis que sa douceur et sa bienveillance enveloppaient chacun d’une chaleur rassurante. Son sourire chaleureux, toujours sincère, avait le pouvoir d’illuminer les jours les plus sombres, apportant espoir et apaisement à ceux qui l’entouraient. Au-delà de sa famille proche, sa générosité ne connaissait aucune frontière : elle donnait sans compter, offrant son temps, son écoute et son amour à quiconque en avait besoin, sans jamais attendre de retour. Na Zouhra était un exemple vivant de bonté et d’humanité, un véritable trésor pour tous.

Dans ses yeux brillait la pureté d’un cœur bon et sincère, une lumière douce qui révélait toute la profondeur de son âme. Chaque regard qu’elle posait témoignait d’une écoute attentive et d’une empathie authentique, capables de réconforter et d’apaiser les douleurs invisibles. Dans ses gestes, se lisait la délicatesse d’une âme profondément aimante, une tendresse infinie qui se manifestait dans chaque parole, chaque sourire, chaque attention portée aux autres. Na Zouhra possédait cette rare capacité d’aimer sans jamais juger, avec une ouverture et une générosité d’esprit qui lui permettaient d’accueillir chacun dans sa vérité, sans réserve ni condition. Cet amour sincère, libre de toute attente, se reflétait naturellement dans le respect et l’affection inconditionnels que ses proches lui témoignaient en retour, témoins privilégiés de la grandeur de son cœur. Elle partageait cette bonté, et grandeur d’âme avec ma mère Saci Tassadit, née Yahyaoui Chérifa originaire de Tazrout (Assif El-Hemmam, Adekar), que son âme repose en paix.

Tous ceux qui ont eu la chance de partager sa vie garderont en mémoire le souvenir précieux de son regard bienveillant, un regard empreint de douceur et de compréhension, capable de réconforter sans un mot. Sa force tranquille, calme et rassurante, était un refuge dans les tempêtes de l’existence, une présence stable sur laquelle on pouvait toujours compter. Cette bonté naturelle, innée et généreuse, semblait jaillir d’une source intarissable, une fontaine de compassion et d’altruisme qui nourrissait son entourage au quotidien.

Na Zouhra incarnait la douceur et la résilience des montagnes d’Akfadou, du Djurdjura, ces terres majestueuses, riches en histoire, en légendes et en sagesse ancestrale. Ces montagnes, symbole de force et de pérennité, avaient façonné son caractère et imprégné son âme. Elles nourrissaient en elle un profond attachement à ses racines, à ses traditions, à cette culture empreinte d’amour, de respect et de fierté. À travers elle, c’est tout un héritage immatériel, fait de valeurs solides et d’humanité, qui continuera de vivre et de rayonner dans le cœur de ceux qu’elle a tant aimés.

Mes pensées les plus sincères accompagnent mon oncle, Vava Ouali – Saci Si Mohand Ouali, son époux dévoué, qui a partagé avec Na Zouhra des décennies d’amour, de complicité et de soutien mutuel. Ensemble, ils ont bâti une famille unie, fondée sur le respect, la tendresse et la confiance. Je pense aussi à leurs enfants — Saliha, Ali, Madjid et Youcef — qui, à travers l’exemple de leur mère, ont grandi avec des valeurs fortes et un amour inconditionnel.

Na Zouhra ne leur a pas seulement transmis des principes et des enseignements, elle leur a légué un véritable héritage, un trésor inestimable fait de courage face aux épreuves, d’amour infini et d’une profonde humanité. Cet héritage est vivant, palpable dans chacun d’eux, et continuera de rayonner à travers leurs vies, leurs choix et leurs actions. En perpétuant cette richesse de cœur, ils rendent hommage à la mémoire de Na Zouhra et assurent que sa lumière ne s’éteindra jamais.

Que le souvenir de Na Zouhra demeure à jamais vivant dans nos cœurs, comme une flamme douce et réconfortante qui éclaire les chemins de ceux qu’elle a tant aimés. Sa mémoire est un refuge précieux, un guide spirituel qui nous accompagne dans les instants de doute et de peine, rappelant à chacun la force de la bonté, la puissance de la tendresse et la valeur inestimable de l’humanité.

Son départ laisse un vide immense, un silence douloureux qui témoigne de l’importance qu’elle avait dans nos vies. Mais au-delà de cette absence, c’est une lumière éternelle qui brille désormais, celle d’une existence riche en amour, en compassion et en sagesse. Cette lumière continuera d’inspirer et de nourrir nos âmes, nous poussant à perpétuer son exemple et à honorer sa mémoire par nos actes et notre manière d’aimer.

Que Dieu, dans Son infinie bonté et Sa miséricorde, accueille Na Zouhra dans Son vaste paradis, où elle pourra enfin reposer en paix, entourée de la sérénité et de la lumière éternelle qu’elle mérite. Puisse Son amour divin envelopper son âme et apaiser notre chagrin, jusqu’au jour où nous nous retrouverons.

Brahim Saci

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