Dans cette CAN 2025 où chaque détail compte, l’Algérie disputera, ce dimanche 28 décembre à 18h30, un match décisif face au Burkina Faso, pour valider sa qualification dès la deuxième journée.
À la veille d’un choc qui pourrait déjà orienter leur destin dans cette CAN 2025, les Verts abordent leur deuxième match face au Burkina Faso avec une détermination affichée et un discours unanime : seule la victoire permettra d’assurer la qualification pour les huitièmes de finale.
Après une entrée en lice convaincante contre le Soudan (3–0), l’équipe nationale sait que le défi sera d’un tout autre calibre face aux Étalons, annoncés comme l’un des adversaires les plus redoutables du groupe.
Petkovic : « Un match difficile et presque décisif »
En conférence de presse, le sélectionneur Vladimir Petkovic n’a pas cherché à minimiser l’enjeu. Pour lui, cette rencontre s’annonce « difficile » et même « presque décisive » pour la suite du tournoi. Le technicien helvético-bosnien, satisfait du sérieux affiché lors du premier match, insiste néanmoins sur la nécessité de corriger rapidement certaines insuffisances observées face au Soudan.
« Les premiers matchs servent toujours à s’améliorer, à progresser et à tirer des enseignements pour la suite du tournoi », rappelle-t-il.
Petkovic se montre particulièrement élogieux envers le Burkina Faso, une équipe « solide, compacte » et dotée d’un « moral élevé », capable de renverser un match dans les dernières minutes comme elle l’a fait face à la Guinée équatoriale (2–1).
Un vestiaire mobilisé : Bensebaïni, Hadj Moussa et Belaïd affichent la couleur
Dans la zone mixte, les joueurs algériens ont tenu un discours clair : la qualification passe par une victoire. Ramy Bensebaïni souligne que le succès inaugural a permis d’aborder ce deuxième rendez-vous « dans la sérénité », tout en rappelant que le niveau devra être nettement plus élevé pour espérer un résultat positif.
Anis Hadj Moussa, lui, insiste sur la cohésion du groupe et la difficulté du défi à venir : « Ce sera un match difficile face à une équipe très compliquée à jouer […] Il faudra tout donner pour les battre ».
Zinédine Belaïd, de retour en sélection, évoque quant à lui « l’honneur » de retrouver les Verts et l’importance de rester concentré : « Il n’y a pas de match facile à la CAN. La victoire est impérative pour valider notre qualification ».
Un adversaire redouté, une identité de jeu à préserver
Petkovic insiste sur un point essentiel : l’Algérie doit conserver son identité de jeu, son intensité et ses principes, sans tomber dans l’excès d’adaptation à l’adversaire.
Dans une compétition où les matchs s’enchaînent rapidement, le sélectionneur estime crucial de « se concentrer sur nous-mêmes » tout en respectant les forces burkinabè.
Avec un Burkina Faso ambitieux, une Guinée équatoriale et un Soudan en quête de relance, cette deuxième journée pourrait déjà rebattre les cartes du groupe. Les Verts, eux, ont une occasion en or : s’imposer pour valider leur billet pour les huitièmes et aborder la suite du tournoi avec confiance.
Le rendez-vous est donc fixé : ce dimanche à 18h30. Le match Algérie – Burkina Faso pourrait bien marquer un premier tournant dans cette CAN 2025 pour les hommes de Petkovic.
Le Ghanéen Daniel Nii Ayi Laryea au sifflet
La commission d’arbitrage de la Confédération africaine de football (CAF) a désigné le Ghanéen Daniel Nii Ayi Laryea, pour diriger le match Algérie-Burkina Faso pour le compte de la 2e journée (Gr.E) de la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier 2026).
Laryea (38 ans), international depuis 2014, sera assisté du Sud-Africain Zakhele Thusi Granville Siwela (1er assistant) et Souru Phatsoane du Lesotho (2e assistant), tandis que le quatrième arbitre est le Sud-Africain Top Abongile.
L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) sera dirigée par le Kényan Dickens Mimisa Nyagrowa, assisté de son compatriote Stephen Eleazar Onyango Yiembe.
S. A.
