Bonne nouvelle pour les chercheurs algériens qui pourront participer au concours à la bourse Fulbright qui permet d’aller étudier aux États‑Unis.
L’ambassade des États‑Unis à Alger a annoncé le lancement du concours annuel Fulbright Visiting Scholar Program pour l’année universitaire 2025‑2026 : cette prestigieuse bourse, inscrite dans une longue tradition d’échanges académiques, permettra aux chercheurs algériens de séjourner entre trois et six mois dans une université américaine afin de mener des recherches ou d’enseigner.
« L’ambassade des États-Unis à Alger est heureuse d’annoncer le concours annuel Fulbright pour les chercheurs algériens pour l’année universitaire 2025-2026 », lit-on dans le communiqué de l’ambassade.
Bourse Fulbright : une opportunité académique et culturelle
Dans son communiqué, l’ambassade précise que le programme « offre aux chercheurs algériens résidant en Algérie, titulaires d’un doctorat ou d’une qualification professionnelle équivalente, de passer de trois à six mois à faire de la recherche dans une université aux États‑Unis ». Les projets devront être « théoriquement solides, bien rédigés et réalisables », avec une priorité accordée aux propositions favorisant « la compréhension et l’échange interculturels ».
Au‑delà de la recherche, l’expérience Fulbright doit profiter « non seulement au chercheur, mais aussi à son université d’origine – ses étudiants et ses professeurs – ainsi qu’à l’institution américaine hôte ». Les boursiers sont appelés à jouer un rôle d’ambassadeurs culturels, en présentant leur pays et leurs travaux devant des publics académiques et communautaires.
Conditions d’éligibilité et processus de candidature
Le programme est ouvert aux citoyens algériens titulaires d’un doctorat ou d’une qualification professionnelle équivalente. La maîtrise de l’anglais est obligatoire. Les candidats doivent être affiliés à une université ou institution de recherche en Algérie et fournir un certificat de bonne santé. Les personnes disposant de la citoyenneté américaine ou d’une résidence permanente aux États‑Unis ne sont pas éligibles.
Les dossiers doivent être soumis en ligne avant le 20 décembre 2025. Ils doivent inclure :
- une déclaration détaillée du projet de recherche,
- un CV complet,
- trois lettres de recommandation,
- une bibliographie,
- une lettre d’invitation d’une université américaine,
- une copie du doctorat et des relevés de notes,
- ainsi qu’une copie du passeport.
Tous les documents non rédigés en anglais doivent être traduits par un traducteur assermenté. L’ambassade rappelle que « les demandes incomplètes ou soumises après cette date ne seront pas examinées » et que « le plagiat ou la fausse déclaration peut entraîner une disqualification à n’importe quelle étape du programme ». La participation est conditionnée à l’obtention d’un visa J‑1.
Un signal fort pour la diaspora scientifique
Cette bourse constitue une opportunité unique pour les chercheurs algériens de renforcer leurs compétences, d’élargir leurs réseaux et de valoriser leurs travaux à l’international. Elle s’inscrit dans une dynamique de coopération académique entre l’Algérie et les États‑Unis, et ouvre des perspectives nouvelles pour la diaspora scientifique algérienne, appelée à jouer un rôle clé dans le rayonnement du pays.
Pour les chercheurs établis à l’étranger, ce programme représente également une passerelle vers les institutions américaines, leur permettant de consolider leurs acquis et de partager leurs expériences avec leurs homologues en Algérie. L’ambassade insiste sur l’importance de ce retour d’expérience : les boursiers devront contribuer à enrichir l’enseignement et la recherche dans leurs universités d’origine, tout en diffusant les valeurs de dialogue et de coopération.
Vers une coopération renforcée
Avec ce nouveau concours, les États‑Unis réaffirment leur volonté de soutenir l’excellence académique et de promouvoir les échanges interculturels. Pour l’Algérie, il s’agit d’une opportunité stratégique : former une nouvelle génération de chercheurs capables de porter haut la voix du pays sur la scène internationale.
Le programme Fulbright, déjà reconnu mondialement, devient ainsi un levier essentiel pour rapprocher les communautés scientifiques et renforcer les liens entre l’Algérie et les États‑Unis. Dans un contexte où la mobilité académique est un facteur clé de développement, cette initiative illustre une ambition partagée : bâtir des ponts durables entre les chercheurs, les institutions et les cultures.
